Cotisations sociales

À partir du 1 janv. 2026

Sécurité sociale : quel sera le plafond annuel en 2026 ?

Publié le 24 octobre 2025 - Mise à jour le 23 décembre 2025 - Entreprendre Service Public / Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) sert de base pour calculer le montant des indemnités journalières pour maladie, accident du travail ou maternité, les pensions d'invalidité, les retraites, etc. Il est réévalué chaque année au 1er janvier. Le Bulletin officiel de la Sécurité sociale du 21 octobre indique que le PASS affichera au 1er janvier 2026 une augmentation de 2 % par rapport à son niveau de 2025.

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Le plafond annuel de la Sécurité sociale correspond au montant maximal des rémunérations ou gains pris en compte pour calculer les droits sociaux, certaines cotisations et définir l'assiette de certaines contributions.

Son augmentation dépend de l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) de l'année N-1.

L’arrêté du 22 décembre 2025 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour l’année 2026 indique qu’à compter du 1er janvier 2026 :

  • la valeur mensuelle du plafond s’élève à 4 005 € (contre 3 925 € en 2025), soit une augmentation de 2 % par rapport au niveau de 2025 ;
  • la valeur journalière du plafond s’élève à 220 €.

Pour l’année 2026, les différentes valeurs du plafond de la sécurité sociale sont les suivantes :

  • 48 060 € en valeur annuelle ;
  • 12 015 € en valeur trimestrielle ;
  • 4 005 € en valeur mensuelle ;
  • 924 € en valeur hebdomadaire ;
  • 220 € en valeur journalière ;
  • 30 € en valeur horaire.

À noter

À Mayotte, le montant du plafond mensuel de la Sécurité sociale sera fixé à 3 022 € au 1er janvier 2026, soit une augmentation de 7,1 % par rapport au niveau de 2025.

À quoi sert le PASS ?

Le PASS est utilisé pour le calcul du montant maximal de certaines prestations sociales comme :

  • les indemnités journalières pour maladie, accident du travail, maternité, paternité ;
  • les pensions d'invalidité ;
  • les pensions d'assurance vieillesse du régime général.

Pour les employeurs, il sert à calculer notamment :

  • les cotisations sociales sur le salaire, l'assurance vieillesse, le chômage, les régimes complémentaires de retraite ;
  • les seuils d'exonération fiscale et sociale des indemnités de rupture ;
  • les indemnités concernant les stages en entreprise des étudiants ;
  • la contribution au fonds national d'aide au logement.