Formalités

Directive « Accessibilité » : possibilité de demander une exemption en ligne

Publié le 27 novembre 2025 - Entreprendre Service Public / Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Depuis le 28 juin 2025, de nouvelles obligations relatives à l’accessibilité s’appliquent aux produits et services. À cet effet, une démarche en ligne est disponible pour demander une exemption ou signaler la non-conformité d’un produit.

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Afin d’uniformiser les normes européennes en matière d’accessibilité, la directive UE 2019/882 du 17 avril 2019 impose aux opérateurs économiques de garantir l’accessibilité des produits et services suivants :

  • ordinateurs et systèmes d’exploitation ;
  • terminaux de paiement et certains terminaux en libre-service tels que les distributeurs automatiques de billets de banque, les distributeurs de titres de transport et les distributeurs de tickets de file d’attente, les terminaux en libre-service interactifs ;
  • les smartphones ;
  • les équipements de télévision incluant les services de télévision numérique ;
  • les services de téléphonie ;
  • les services fournissant un accès aux médias audiovisuels ;
  • des éléments des services de transport aérien, routier, ferroviaire et maritime tels que les sites internet, les services mobiles, les titres de transport électroniques... ;
  • les services bancaires aux consommateurs ;
  • les livres numériques ;
  • le commerce électronique ;
  • les communications d’urgence dirigées vers le numéro d’urgence unique européen « 112 ».

La directive, qui a été transposée en droit français, s’applique depuis le 28 juin 2025.

Par conséquent, une démarche en ligne est désormais disponible et vous permet d’effectuer votre déclaration de non-conformité ou d’invoquer une exemption aux obligations d'accessibilité numériques.

Quels sont les cas d’exemption ?

Il est possible d’invoquer une exemption aux obligations de la directive « Accessibilité » dans certains cas :

  • l’entreprise concernée compte moins de 10 salariés avec un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan inférieur à 2 millions d’euros ;
  • la mise en conformité avec la directive entrainerait une « modification fondamentale » du produit concerné ;
  • la mise en conformité constituerait une charge disproportionnée pour l’entreprise (il s’agit d’« une charge organisationnelle ou financière supplémentaire excessive »).