Fiscalité

Fin des logiciels de caisse auto-certifiés : report de la date butoir

Publié le 25 février 2025 - Mise à jour le 08 octobre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

La loi de finances pour 2025 a mis fin à l'utilisation de l'auto-certification pour les éditeurs de logiciels de caisse. Afin de répondre aux demandes, la certification obligatoire vient d’être repoussée au 1er septembre 2026.

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Image 1Crédits: NINENII - stock.adobe.com

Afin de lutter contre la fraude à la TVA, les éditeurs des logiciels de caisse ne peuvent plus prouver leur conformité par la production d'une attestation individuelle. Seuls les logiciels ayant fait l'objet d'une certification seront donc accessibles pour les entreprises.

Ainsi, au 1er septembre 2025, les éditeurs de logiciels ou systèmes de caisse doivent obligatoirement :

  • avoir effectué une demande de certification du logiciel ;
  • pouvoir justifier d'un engagement ferme de mise en conformité auprès d'un organisme certificateur accrédité (contrat conclu, acceptation d'un devis, commande ferme). Cet engagement doit avoir été formulé avant le 31 août 2025.

Enfin, les éditeurs devaient pouvoir justifier d’un certificat au plus tard le 1er mars 2026. Compte tenu du nombre important de demandes de certification, cette date limite est désormais fixée au 1er septembre 2026.

Le certificat, délivré par un organisme tiers accrédité, a pour but d'attester que le logiciel respecte les conditions requises en matière d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données requises.

Cette mesure permet ainsi de sécuriser les données et de faciliter l'accès de l'administration fiscale à celles-ci.

France Num met à votre disposition une page d’informations sur les logiciels de caisse et leur certification.

À noter

Les logiciels de comptabilité ou de gestion ne sont pas concernés par cette mesure.

Quelles entreprises sont concernées ?

Sont directement impactées par cette nouveauté les entreprises assujetties à la TVA qui :

  • n'effectuent que des opérations non soumises à l'obligation de facturation (exemple : opérations exonérées de TVA) ;
  • utilisent un logiciel de caisse (bien que cela ne soit pas obligatoire).

Rappel

Les entreprises assujetties bénéficiant du régime de la franchise de taxe ou réalisant exclusivement des opérations exonérées de TVA ne sont pas concernées par cette nouvelle mesure.

Quelle sanction ?

L'entreprise qui n'utilise pas un logiciel de caisse disposant d'un certificat délivré par un organisme accrédité est sanctionnée par une amende de 7 500 € par logiciel ou système de caisse concerné.

Elle dispose d'un délai de 60 jours pour se mettre en conformité. Passé ce délai, une nouvelle amende de 7 500 € s'appliquera.